Cet axe cherche à étudier, (re)questionner et (ré)évaluer, dans une perspective interdisciplinaire, toute la chaîne de la « fabrique » de la musique aux XVIIe et XVIIIe siècles et son évolution, depuis la conception et la composition (histoire, théorie) jusqu’à la réception, la diffusion et la transmission (pratique, technique, épistémologie). Il s’agit donc d’identifier et d’étudier, dans leur pluralité et leurs différents contextes, les différents paramètres de sa fabrique, depuis sa conception, son élaboration et sa fabrication, jusqu’à sa mise en son, et comment, en tant qu’élément rhétorique, celle-ci participe à des dispositifs conçus avant tout pour impressionner, édifier, mais aussi toucher et émouvoir. Cette démarche permet enfin de mieux comprendre, dans leur globalité et au-delà de la seule étude des répertoires, les spécificités du « métier » de musicien dans la France de la fin de l’Ancien Régime.