À côté des imprimeurs et des graveurs, les copistes sont des maillons essentiels de la production des sources musicales. Ils peuvent travailler dans un atelier très productif (celui de Philidor et Fossard en est l’exemple typique), ou à l’inverse être des copistes occasionnels, chargés de préparer l’exécution d’une œuvre particulière. Leur production peut s’inscrire dans une visée commerciale (comme chez Foucault et Loulié) ou dans une ambition patrimoniale. Jusqu’ici, leur production a surtout été considérée par le biais des études sur les collections musicales ou dans l’étude des sources d’un compositeur dont on prépare une édition critique. Leur travail est d’autant plus difficile à apprécier que leurs copies sont rarement signées ni datées, de sorte que leur identification est parfois difficile. Outre la graphie elle-même, leur travail peut être qualifié avec les outils de la codicologie (papiers, collation, reliure...) comme de la rastrologie (mise en page, mesures, encres...).
Un webinaire a été tenu entre février et juillet 2021, dont les séances sont résumées dans un carnet Hypothèses :
Les communications ont eu les objectifs suivants : (reprendre la liste, items 1 à 6, en ôtant les « à » au début.
Entre 2023 et 2024, le projet va continuer avec :
- plusieurs missions d’examen de collections de manuscrits situées en France ;
- la première publication d’un catalogue des copistes ;
- et peut-être un nouveau séminaire.