Cet axe s’intéresse à la fois aux interactions entre les différents acteurs qui exercent un pouvoir sur la musique, qu’ils soient spirituel, temporel ou social, aux contre-pouvoirs que la musique génère, et à la réception de la musique dans les diverses couches de la société. Y apparaissent les contraintes politiques dans la programmation et les répertoires, la logique du fonctionnement artistique et économique des institutions musicales, comme les espaces de la liberté artistique.
La diffusion et la réception de la musique dans les diverses couches de la société sont également mises en jeu : qui joue quoi, dans quels lieux, à quels moments ? Quel est le public des institutions et comment peut-il être qualifié ? Comment la musique lui parvient-elle, comment l’émotion s’exprime-t-elle, quels sont les enjeux esthétiques, sociaux ou politiques de son exécution ou de sa représentation ? Les divers projets placés sous cet axe feront apparaître la pluralité des voix avec laquelle s’exprime les cultures musicales de l’Ancien Régime.