Sous l’Ancien Régime, l’Église est de loin le premier employeur de professionnels de la musique. C’est aussi la seule structure – décentralisée sur l’ensemble du territoire – permettant la formation des musiciens de toutes catégories, par le biais des maîtrises d’enfants de chœur. L’objectif scientifique du programme est de reconstituer le tissu musical ecclésiastique sur l’ensemble du territoire français : déroulement des carrières musicales, hiérarchies internes, place dans la société, typologie des lieux de musique anciens…
Muséfrem réunit historiens et musicologues dans un actif réseau participatif ouvert. Nourrie des sources, nombreuses et cohérentes, produites au début de la Révolution, la base de données prosopographique est, non pas leur but, mais leur outil. Deux fois par an sont publiés des articles inédits dessinant, département par département, un panorama de la vie musicale à la fin de l’Ancien Régime, appuyé sur les milliers de notices biographiques correspondantes. Ces publications, au nombre de 60 en 2022, sont supervisées par un comité scientifique et accompagnées par un comité éditorial. Chaque année en octobre, Muséfrem organise une journée d’étude ouverte à tous sur des thèmes divers. Peu à peu, au-delà de la situation musicale en 1790, le programme éclaire en profondeur les réalités du monde musical du XVIIIe siècle.
14e rencontres du réseau Muséfrem
Ces nouvelles rencontres du réseau Muséfrem – Musiciens d’Église en France à l’époque moderne –, organisées à l’université d’Artois en partenariat avec l’université de Clermont-Auvergne et le CMBV, présenteront [...]
13e rencontres du réseau Muséfrem
En novembre 1774, les Affiches d’Angers encouragent « ceux qui ont des enfants de sept ans ou environ, dont la voix et les dispositions peuvent convenir » à présenter leur fils à la psallette de la cathédrale. [...]