Programme
Vendredi 16 juin
- 9h15
Accueil des participants - 9h45
Nicolas Bucher (Directeur du CMBV)
Mot d’accueil
Barbara Nestola (CESR-CMBV)
Thomas Soury (Université Lyon 2-IHRIM)
Introduction -
10h15-11h30 / Esthétique et goût
- Modérateur
Mathieu Da Vinha (Centre de recherche du Château de Versailles)
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Intervenants
Hanna Walsdorf (Universität Basel)
Les trois corps du roi et le goût français : une réévaluation de la coopération Cavalli-Lully en 1662
Jean-Philippe Grosperrin (Université Toulouse Jean-Jaurès)
Pastorale, apothéose, allégorie. De l’ingéniosité dans les opéras de cour pour mariage princier : Issé (Versailles, 1697) et La Noce champêtre (Commercy, 1744)
- Modérateur
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11h45-13h / Diversité générique
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Modératrice
Sylvie Bouissou (IReMus) -
Intervenants
Julien Dubruque (CESR-CMBV)
Un cas limite du spectacle curial : La Princesse de Navarre, entre théâtre et opéra, entre cour et ville
Benjamin Pintiaux (Éducation nationale)
L’ opéra en vaudevilles dans les spectacles de cour (1762 – 1792)
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14h30-16h45 / Pratiques
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Modératrice
Pauline Lemaigre Gaffier (UVSQ-Université Paris-Saclay) -
Intervenants
Benoît Dratwicki (CESR-CMBV)
La polychoralité dans les opéras de Lully joués devant le roi : enquête sur une pratique musicale et théâtrale (1673-1685)
Rebecca Harris Warrick (Cornell University)
Chemins de traverse chorégraphiques : opéras à la ville et à la cour au milieu du XVIIIe siècle
Petra Dotlačilová (Stockholm University, CMBV)
Alceste d’un siècle à l’autre. L’opéra de cour comme un lieu de réforme du costume
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17h-18h30 / Table ronde : Opéra de cour, terminologie et périmètres
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Modérateur
Manuel Couvreur (Université Libre de Bruxelles)
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Samedi 17 juin
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10h-11h15 / Étude de cas : L’Inconnu
- Modératrice
Barbara Nestola (CESR-CMBV) - Intervenants
Ilaria Lepore (Sapienza Università di Roma)
La reprise de L’Inconnu de Thomas Corneille à la cour du jeune Louis XV. Persistance et résistance d’un genre théâtral : la comédie-ballet sous la Régence
Nathanaël Eskenazy (Université de Lorraine Nancy-II)
Le Ballet de l’Inconnu (1720) : une réactualisation paradoxale du ballet de cour
- Modératrice
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11h30-12h45 / Orchestres et copies
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Modérateur
Thomas Soury (Université Lyon 2-IHRIM) -
Intervenants
Thomas Leconte (CESR-CMBV)
L’ orchestre dans les spectacles de Saint-Germain-en-Laye (1666-1681) : aspects de l’univers sonore de l’opéra de cour sous le règne de Louis XIV
Sylvie Bouissou (IReMus)
Le rôle des copistes de musique dans les sources de production, entre cour et ville
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14h45-16h30 / Les cours hors de Versailles
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Modérateur
Manuel Couvreur (Université Libre de Bruxelles) -
Intervenants
Cindy Pédelaborde (Université Bordeaux-Montaigne)
Divertissements en l’honneur du Duc et de la Duchesse d’Aiguillon
Mathilde Aigouy (IReMus)
L’ opéra aux États du Languedoc de Pierre de Bonzi : l’Opéra de Frontignan
Graham Sadler (Royal Birmingham Conservatoire)
Les pastorales « sur la naissance de Notre Seigneur Jésus Christ » par Marc-Antoine Charpentier pour la maison de Guise : un lien italien ?
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À l’occasion du tricentenaire de la mort du Régent Philippe II d’Orléans, prince, mécène et compositeur, le Centre de musique baroque de Versailles organise en collaboration avec l’Université Lyon 2 un colloque pluridisciplinaire consacré à l’opéra de cour en France.
La connaissance de l’opéra français s’est considérablement enrichie au cours des dernières décennies, grâce à de nombreux projets de recherche qui ont donné lieu à des travaux de référence. Cependant, l’attention des chercheurs s’est focalisée davantage sur l’Académie royale de musique, institution étroitement liée à la naissance et au façonnement du genre. Ce colloque se propose d’élargir la connaissance du répertoire lyrique français par l’étude de l’opéra de cour aux XVIIe et XVIIIe siècles, au sens large du terme : non seulement les œuvres promues par le roi, mais aussi celles nées à l’initiative de grands mécènes aristocrates, comme par exemple la duchesse du Maine ou le Régent Philippe II d’Orléans. Il s’agira notamment d’explorer trois aspects liés à ce répertoire : la question du goût, la relation aux lieux et les pratiques. Comment le goût des mécènes intervient-il dans le façonnement des œuvres, dans tous les aspects de la création (choix des personnes – auteurs, interprètes et gens de théâtre – et des sujets), les différenciant ainsi des opéras commerciaux ? Quelle est la relation de ce répertoire aux lieux, en l’absence de salles de spectacles spécifiquement destinées à la représentation des opéras (salons, jardins, etc.), et inversement, comment les lieux ont une influence sur le choix et le traitement des sujets ? Ces questions conduisent naturellement à l’interrogation des pratiques de représentation, redevables de conditions de représentations différentes de celles de la ville, non seulement en ce qui concerne les lieux, mais aussi à propos des effectifs, du choix des interprètes, et de la gestion des ressources matérielles.