Le CMBV s’exporte à Buenos Aires grâce au partenariat artistique et pédagogique engagé en 2018 avec l’Institut Supérieur des Arts du Teatro Colon autour de l’opéra baroque français.
L’Institut Supérieur des Arts du Teatro Colon, destiné à former les musiciens, chanteurs et danseurs du théâtre, a pris un nouveau visage lorsque Marcello Birman en a été nommé directeur. Passionné de musique baroque et plus particulièrement de répertoire français, il a décidé d’y faire travailler ce répertoire, jusqu’alors tenu à distance, et ce dans les meilleures conditions. L’opéra français a alors fait son entrée au Teatro Colon avec le soutien du Centre de musique baroque de Versailles.
En 2018, c’est une production des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau qui a été proposée au public argentin, sous la direction musicale d’Alphonse Cemin et en partenariat avec l’Académie de l’Opéra National de Paris. En 2019, une production d’Armide de Jean-Baptiste Lully, coproduite en 2015 par le Centre de musique baroque de Versailles, le Innsbrucker Festwochen des Alten Musik (Autriche) et le Musikfestspiele Potsdam Sanssouci (Allemagne) y a été représenté avec Deda Cristina Colonna (mise en scène et chorégraphie), Benjamin Chénier (violon et direction), Violaine Cochard (clavecin et chef de chant) et Benoît Dratwicki (conseiller musical et coaching des chanteurs). Un nouveau projet commun verra le jour à l’automne 2022 avec deux petites formes lyriques de Marc-Antoine Charpentier : Les Plaisirs de Versailles et La Descente d’Orphée aux Enfers. Une fois encore, Benjamin Chénier dirigera l’ensemble instrumental depuis le violon ; les chanteurs seront encadrés et formés par la claveciniste Élisabeth Geiger.